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A l'ivoir de mes yeux, à mes songes, à l'oubli des heures du sud, au cadran d'un ailleurs parcouru et invisible
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8 avril 2006

Poème à Sophie

Ma douce comme on dit

D’une main qui caresse la mousse.

Sur ta peau comme un lit

Ma main qui mouline du pouce.

Il fait le tour tranquille

De ton épaule succombée de tendresse.

Aux autres doigts : babilles,

Pianotant leur discours de caresses.

Sur ta peau comme un lit

S’endorment et ma tête et mon corps.

Oh nuit nappée de replis,

C’est notre amour qui s’endort.

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